Interlagos
plaît aux pilotes (Dont le cou doit s'habituer au sens inverse des
aiguille d'une montre comme à San Marino) pour la variété de ses courbes,
ses dénivellations, ses possibilités de dépassements, notamment dans le
fabuleux premier S dit "S de Senna". Le climat imprévisible peut donner
lieu à des surprises assez inattendues (fortes pluies), comme par exemple
l'issue prématurée de la course en 2003 pour de nombreux pilotes.
Côté châssis, l'altitude du circuit
d'Interlagos ( 700 mètres au dessus du niveau de la mer) entraîne une baisse
de 9 à 10% de la charge aérodynamique ce qui nécessite des ailerons plutôt à
plat pour assurer la motricité à l'amorce de la longue remontée mais pas
trop pour ne pas pénaliser la vitesse de pointe dans celle-ci.
Côté moteur, toujours du fait de
cette altitude et de ce fait de la pression atmosphérique, les moteurs sont
moins puissants, ils perdent en moyenne 100 chevaux. Afin de garantir le
meilleur niveau de performances, l'électronique intervient et corrige les
écarts.
Le tracé étant bosselé (Un des plus mauvais revêtements de
la saison), un système antipatinage efficace et de bonnes suspensions
deviennent nécessaires. Les pneus sont moins sollicités que sur les autres
circuits. La consommation d'essence est de 2,6 kilogrammes au tour.
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